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BEYROUTH

Ici la montagne bute sur la Corniche, et, avec la mer toute proche du centre-ville, les odeurs de narguilé, de brochettes et de poissons grillés, des pains au sésame, des colliers de fleurs de gardénias ; les yeux fermés on sait que c’est Beyrouth. Unique et universelle, douce au visiteur, follement libre et animée, à cheval sur l’Histoire, les religions, les peuples et les langues, les us et les coutumes, elle témoigne de l’incroyable soif de vivre – et de l’Art de vivre, incomparable, des Beyrouthins.

TYR

Tyr, où, selon la légende, fut découverte la pourpre, fut la grande cité phénicienne maîtresse des mers, fondatrice de comptoirs prospères comme Cadix et Carthage. Elle conserve d’importants vestiges archéologiques, principalement de l’époque romaine dont une grande partie est submergée.

SIDON

Sidon (ou Saïda) fut dans l’Antiquité la capitale incontestée de la Phénicie. La ville, le plus grand port de la Phénicie, était construite sur un promontoire s’avançant dans la mer. Elle possède une longue et riche histoire et traversa les siècles avec Phéniciens, les Assyriens, les Perses achéménides, les Macédoniens, les Séleucides, les Romains et plus tard les Croisés, les Arabes, les Ottomans, et les Français… La ville moderne est aujourd’hui l’une des plus importantes du Liban et offre une multitude de vestiges à visiter.

BAALBEK

Il s’agit de l’ancienne Héliopolis des Romains. Le site figure sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Au croisement d’anciennes routes qui reliaient la côte méditerranéenne à l’intérieur syrien et le nord de la Syrie au nord de la Palestine, les temples de Baalbek peuvent à juste titre figurer parmi les merveilles du monde antique et témoignent de l’aboutissement d’un projet impérial symbolisant la volonté, la richesse et la puissance romaine.

BYBLOS

Byblos (aujourd’hui Jbail) est une ville côtière qui se situe sur une falaise de grès, à 40 km au nord de Beyrouth. Continuellement habitée depuis l’époque néolithique, Byblos offre un témoignage exceptionnel sur les débuts de la civilisation phénicienne.

TRIPOLI

Seconde ville du Liban, Tripoli est connue pour son hospitalité légendaire, mais aussi pour ses nombreux monuments, pour la plupart épargnés par la guerre civile. Tripoli (Trablos) recèle d’innombrables vestiges parmi lesquels une quarantaine de monuments historiques, datant pour la plupart du XIVe siècle. Les souks et les khans constituent des espaces où tailleurs, bijoutiers, parfumeurs, tanneurs, fabricants de savon et autres corps de métiers, se regroupent dans un environnement animé et plein de charme.

BCHARRE ET LA FORET DES CÈDRES

Cette forêt se niche sur le versant occidental du Mont-Liban sur le mont Makmel, entre 1 900 et 2 050 mètres d’altitude, à l’est du village de Bcharré, qui lui a donné son nom. Elle est moins grande que la forêt des cèdres du Chouf, avec seulement 375 arbres, mais abrite les cèdres les plus vieux, certains étant âgés de plus de 3 000 ans !

LE MONT LIBAN – BEITEDDINE

Cette chaîne montagneuse qui culmine à plus de 3 000 m traverse le Liban du Nord au Sud. Elle est majoritairement peuplée de chrétiens maronites, avec une minorité importante de la communauté druze dans les montagnes du Chouf, au sud-est de Beyrouth. Beiteddine, au cœur du Chouf, est habitée en majorité par des maronites. Ancienne capitale de l’Émirat du Mont-Liban sous le règne de Bachir Chehab II, elle doit sa réputation à son célèbre palais qui héberge aujourd’hui un grand festival culturel annuel.